Pour les exploitants agricoles professionnels, depuis de nombreuses années, la Fédération des Chasseurs favorise la prévention des dégâts de grand gibier par la dotation de clôtures électriques et /ou fixes dont le financement est étudié au cas par cas.
FINANCEMENT CLÔTURES ELECTRIQUES: INVESTISSEMENT
Généralement pour se protéger des dégâts provoqués par le sanglier ou pour les autres espèces de grand gibier ( chevreuils et cerfs notamment) une clôture électrique est suffisante.
Dans certains cas particuliers une clôture fixe est plus appropriée.
FINANCEMENT DE CLÔTURES FIXES: INVESTISSEMENT
SE RENSEIGNER POUR LES CLÔTURES
Personne à contacter : Sabine GHIBAUDO (Responsable du service des Dégâts) 04 92 29 37 45 OU 06 32 64 52 43 Pour le traitement de la demande, les informations suivantes sont indispensables:
●périmètre linéaire à clôturer
● préciser l’espèce par laquelle les dégâts sont occasionnés
● connaître si sur le terrain il y a l’électricité ou non
● indiquer le nombre de portes souhaitées pour accéder au terrain
Dispositions administratives encadrant l’agrainage
Conformément au Code de l’Environnement (Art. L.425-5 – Chapitre V – Gestion), l’agrainage est autorisé dans les conditions définies par le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique (SDGC) approuvé par arrêté préfectoral. L’agrainage dissuasif est traité dans la partie « Plan de gestion Sanglier » qui vise à concilier les différents aspects relatifs à la gestion de l’espèce et des dégâts agricoles, en précisant notamment deux points relatifs à l’agrainage :
- Mise en place d’une commission fédérale « dégâts agricoles »;
- Prescriptions pour un agrainage dissuasif.
L’agrainage dissuasif est surtout efficace pour le sanglier
Depuis la signature de l’arrêté d’approbation du SDGC des Alpes-Maritimes en avril 2009, un plan national de maîtrise du sanglier a été rédigé pour une mise en application à l’échelle de chaque département. Il préconise différentes mesures de gestion de l’espèce afin d’en contrôler ses effectifs et son impact sur les activités humaines, la sécurité et les milieux. Il définit notamment le cadre d’utilisation d’un agrainage à but dissuasif. Afin de prendre en compte ces deux documents, un plan départemental d’agrainage est en cours d’approbation.
Objectif
Afin de limiter les dégâts agricoles, la FDC 06 intervient à différents niveaux ; protection par des clôtures et prévention par des aménagements spécifiques et par de l’agrainage
L’agrainage dissuasif est ici considéré comme un moyen complémentaire pour prévenir et réduire les dégâts en détournant les sangliers des zones agricoles sensibles. Plus généralement, il peut contribuer à maintenir les sangliers éloignés des abords des villages et des zones périurbaines, afin de limiter leur impact sur les jardins potagers et d’agrément et réduire les risques de collisions.
En outre, les différentes mesures prises sur la base du SDGC, ont été définies pour ne permettre qu’un agrainage dissuasif qui ne doit en aucun cas jouer un rôle appropriatif, favoriser des concentrations préjudiciables et interférer dans la dynamique du sanglier en augmentant la productivité et le taux de survie de l’espèce.
Cultures faunistiques
Subventionnées par la FDC06 ou effectuées de façon autonome par les associations de chasse, des cultures faunistiques sont réalisées depuis de nombreuses années par un grand nombre de sociétés de chasse. Ces aménagements viennent en complément de l’agrainage dissuasif pour le sanglier ou en substitution pour les autres espèces de grand gibier. Ils concourent aux mêmes objectifs, à savoir détourner le grand gibier des zones agricoles sensibles.
Lorsque les cultures faunistiques sont effectuées sur la base d’un partenariat financier et technique avec la FDC 06, elles sont réalisées par l’intermédiaire des conventions « aménagements faunistiques » et subventionnées à hauteur de 80%. Les 20% restant sont à la charge des sociétés de chasse.
Ces aménagements faunistiques consistent à créer des points attractifs pour le grand gibier par la remise en état d’anciennes zones agricoles et de prairies sur des sites choisis. Ils concernent pour l’essentiel à du débroussaillement, du broyage, de la création ou de l’entretien de prairies et de la mise en cultures afin de diversifier la structure paysagère et l’offre alimentaire pour le grand gibier.